Lorsque (les fils de Jessé) arrivèrent et que Samuel aperçut Eliab, il se dit : “Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur!” Mais le Seigneur dit à Samuel : “Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté. Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le coeur.” (1 Sam 16, 6-7)

Le regard divin est libre de tous les déterminismes, pensées toutes faites ou habitudes solidement établies. La leçon vaut pour tous les temps et tous les hommes désireux de le suivre.(…) Le critère du choix de l’élu ne se fondera jamais sur “l’apparence” – fût-elle séduisante – mais bien sur la qualité du coeur.

Encore faut-il ne pas se méprendre sur ce que représente l’organe cordial dans la pensée biblique. Plus que la vie affective, le coeur est le centre de l’être, le lieu où l’homme dialogue avec lui-même et avec Dieu. C’est là et en cette présence que s’opèrent ses choix décisifs. En quelque sorte, Dieu regarde avant tout le lieu dans lequel Il célèbrera ses noces avec l’homme ! une chambre nuptiale qui doit être large et ouverte, dénuée d’a-priori, de raisonnements et de mentalisations en tout genre – fussent-elles les plus saintes.

Frère Irénée, moine à Chevretogne
La Vie, 23 mars 2017

Source photo: Photo prise par Thomas Knight

Celui qui opte pour l’intériorité doit avoir pour compagne durant ses premiers pas la solitude. Nul ne saurait l’éviter.

… On chemine seul en raison de sa singularité, non par choix mais par nécessité.

Marie-Madeleine Davy, “L’homme intérieur et ses métamorphoses”,
Desclée de Brouwer, 1987

(cité par Loquito in anotherdaylight, le 22 novembre 2013)

 


Là où je me rend régulièrement c’est une communauté monastique ouverte d’esprit ou ils ne rejettent pas les gays car certains des frères le sont.

(…) La première fois, j’y suis allé à reculons. J’ai fait confiance à mon accompagnateur qui m’avait conseillé d’y passer 3 jours seulement, pour commencer. J’y suis arrivé – c’est tout un truc, ça m’a tellement marqué ! – j’y suis arrivé un après-midi, la veille des Cendres, le jour de la Chandeleur, un mardi donc.

Déjà, avant d’arriver, je trouvais le paysage joli car on ne voit pas l’abbaye depuis la route. Et là, en m’approchant, j’ai vu cette abbaye cachée dans la végétation. J’ai trouvé ça beau. J’ai posé mes affaires à l’hôtellerie puis je suis allé à l’église. Cette église, quand j’y suis entré, ça m’a frappé : la beauté et la simplicité. Quelque chose m’interpellait. Je me suis assis et j’y suis resté un long moment, à la regarder.

Puis vint l’office des Vêpres. Le fait de voir ces moines tout en noir avec ces visages qui rayonnaient, ça m’a frappé. J’ai trouvé ça joli. Ils rayonnent ces gens-là. Ils sont arrivés deux par deux. Ça n’en finissait pas d’arriver. Je me suis dit “Mais ils sont combien ces gens là ?”. C’était un truc de fou. T’en voyais jamais la fin. Ça ne s’arrêtait jamais !

Et là, dès les premières notes de l’orgue pour le psaume, ça ma pris aux tripes, dès le 1er hymne. J’en avais les larmes aux yeux, des frissons partout. Je pleurais littéralement de joie. Je ne pouvais pas m’arrêter. Ce n’était pas de la tristesse mais de la joie. J’avais ressenti que la vie monastique m’attirait. J’avais ressenti un appel sans réussir à mettre de mot dessus. Mais là ça m’a interpellé… J’essayais de trouver une excuse : l’orgue, la qualité du chant, les voix…? C’est la 1ère fois de ma vie que j’ai ressenti ce que c’était une joie profonde. Je me suis dit “T’es là, t’es chez toi”.

Source texte : richard.giraud.over-blog.com : Est-il possible d’être gay et croyant en 2016?
Source photo :oeuvre de Rob Gonsalves via www.upsocl.com

Où Es-Tu ?

Où es tu mon cœur…
Mon amour, mon bonheur,
Toi qui me fais trembler
Rien que par ta pensée…
Je rêve de partager nos vies,
Vivre dans notre petit paradis,
Rempli de câlins et de tendresse
De sincérité, de respect et de caresses…
Et j’attends patiemment
Espérant chaque jour ce moment
Où nous construirons notre nid,
Où nous avancerons à deux dans la vie…

Jérome (42) (Kk)

www.poeme-france.com

Source photo : jj-tryskel.hautetfort.com

 

The Neighbourhood – Prey


Prey

 

As long as you notice
I’m hoping that you’ll keep your heart open
I’ll keep mine open too
If you don’t ask, I won’t tell
Just know that, just know that
It all hurts, it all hurts just the same

 

Something is wrong, I can’t explain
Everything changed when the birds came
You’ll never know what they might do if they catch you too early
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

As long as you notice
I’m hoping that you’ll keep your heart open
I’ll keep mine open too
So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

Something is wrong, I can’t explain
Everything changed when the birds came
You’ll never know what they might do if they catch you too early
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

(If I run) If I run away I’ll never know
(What you want) And if you go then I’ll never grow
(I’m undone) Let me slip, let me slide
(If you run) I’ll be sure to let you fly

 

Something is off, I can’t explain
You know what I mean, don’t you?
Something I saw, or something I did that made me like this
Could you help me?
We need to fly ourselves before someone else tells us how
Something is off, I feel like prey, I feel like preying
Something is off, I feel like prey, I feel like preying

 

So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

So, so, I’ll probably take you aside
And tell you what’s on my mind
But you, you’ll just keep it inside
Probably tell me that you’re alright

 

I don’t want to fight
I don’t want to fight
I don’t want to fight
I don’t want to fight

 

Une proie

Du moment que tu le sais
J’espère que tu laisseras ton coeur grand ouvert
Je garderai le mien ouvert aussi
Si tu ne demandes pas, je ne te dirai rien
Il faut juste que tu saches
Il faut juste que tu saches
Ça fait mal, tout ça, ça fait mal tout de même

Quelque chose ne va pas, je ne peux pas l’expliquer
Tout a changé quand les oiseaux (de proie) sont arrivés
Tu ne sauras jamais ce qu’ils auraient pu faire
s’ils t’avaient attrapé trop tôt
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

Mais du moment que tu le sais
J’espère que tu laisseras ton coeur grand ouvert
Je garderai le mien ouvert aussi
Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Quelque chose ne va pas, je ne peux pas l’expliquer
Tout a changé quand les oiseaux (de proie) sont arrivés
Tu ne sauras jamais ce qu’ils auraient pu faire
s’ils t’avaient attrapé trop tôt
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

(Si je cours) Si je fuis je ne saurai jamais
(Ce que tu veux) Et si tu pars alors je ne vais jamais grandir
(Je suis perdu) Laisse-moi glisser, laisse-moi glisser
(Si tu cours) Je serai sûr de te laisser t’envoler

Quelque chose s’est éteint, je ne peux pas l’expliquer
Tu vois de quoi je parle, pas vrai?
Quelque chose que j’ai vu ou quelque chose que j’ai fait
et qui m’a rendu comme ça
Pourrais-tu m’aider?
Nous devons voler de nos propres ailes avant que quelqu’un nous dise comment faire
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie
Quelque chose s’est brisé, j’ai l’impression d’être une proie, je me sens devenir une proie

Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Alors, alors, je vais probablement te prendre à part,
Te dire ce que j’ai en tête
Mais toi, tu gardes tout pour toi,
Tu vas sûrement me dire que tu vas bien

Je ne veux pas me battre,
je ne veux pas me battre,
je ne veux pas me battre…

 

 

Source images : The Neighbourhood