matt-meola-602

 

Un jour mon père — oui, m’a dit,
« Fils, ne la laisse pas échapper »
Il m’a pris dans ses bras, je l’ai entendu dire :

“Quand tu vieillis
Ton cœur sauvage vivra des jours du temps où tu étais plus jeune,
Pense à moi si jamais tu as peur. »

Il a dit, “un jour tu quitteras ce monde
Alors, vis une vie dont tu rappelleras. “
C’est ce que mon père m’a dit quand je n’étais qu’un enfant
Ce sont les nuits qui ne meurent jamais
C’est ce que mon père m’a dit.

Quand les nuages orageux commencent à t’envahir
Allume un feu qu’ils ne peuvent pas éteindre
Grave ton nom sur ces étoiles brillantes
Il a dit, « Avance toujours plus loin
Ne renonce pas à cette vie qui est la tienne
Je te conduirai où que tu sois.”

One day my father—he told me,
“Son, don’t let it slip away”
He took me in his arms, I heard him say,

“When you get older
Your wild heart will live for younger days
Think of me if ever you’re afraid.”

He said, “One day you’ll leave this world behind
So live a life you will remember.”
My father told me when I was just a child
These are the nights that never die
My father told me

When thunder clouds start pouring down
Light a fire they can’t put out
Carve your name into those shining stars
He said, “Go venture far beyond the shores.
Don’t forsake this life of yours.
I’ll guide you home no matter where you are.”
Source des paroles originales en anglais de Avicii, “The nights”, ici

photos : Matt Meola, roi du surf

matt-meola-air-3

Yogi-10

Tout ce que tu vois a ses racines dans le monde invisible.
Les formes peuvent changer, alors que l’essence reste la même.
Chaque spectacle merveilleux s’évanouira, chaque mot doux s’estompera,
mais ne sois pas découragé,
la source dont ils proviennent est éternelle, elle grandit,
elle s’étend, donnant une vie nouvelle et une nouvelle joie.
Pourquoi pleures-tu ?
La source est en toi,
et le monde entier vient d’elle.

Jalal al-Din Rumi

Cité par Michael J. Bayly sur son blog The Wild Reed (“Le roseau sauvage“)

Pedro Meca, compagnon de route des mendiants

Le P. Pedro Meca, dominicain espagnol, co-fondateur de l’association “Les compagnons de la nuit”

 

 

« Même si je ne peux rien faire, je suis là.
Sans ressource, ni pouvoir.
Ma foi me dit que Dieu aime chacun.

S’il aime chacun,
c’est qu’il voit en lui
quelque chose de beau et d’aimable.

Alors j’essaie de voir ce qu’il y a de beau
en celui qui est en face de moi,
démoli par l’alcool, la drogue, les échecs.

Ça peut prendre longtemps. »

Simple hommage au Père Pedro Meca, décédé cette nuit.
Il était le compagnon de route des mendiants et sans domicile fixe.
Ses amis ne liront probablement pas cette page.
A vrai dire ses amis, pour beaucoup, s’en sont allés avant lui.

Je le disais : simple hommage, à un homme de Dieu.

 

Source citation et photo : La Croix

Feeling the strain of looming exams