L'amitié setait génétique

«D’une certaine manière,nous parvenons,
parmi une myriade de possibilités,
à choisir comme amis
des gens qui ressemblent à notre famille».

 

C’est la conclusion d’une très sérieuse étude faite des scientifiques de l’Université Yale et parue dans les Comptes rendus de l’Académie nationale des Sciences.

Les chercheurs de l’Université Yale ont analysé les marqueurs génétiques de 1932 individus en comparant ceux d’amis proches et sans lien de parenté et ceux de personnes totalement inconnues. Et surprise, ils ont constaté que les amis ont 1% de gènes communs avec nous

1%  c’est peu, direz-vous.  C’est au contraire très significatif pour les généticiens  : «Ce pourcentage de similarités génétiques est du niveau de celles de cousins au quatrième degré».  Ces amis proches ressemblent donc à notre famille et sont même aussi proches que des cousins du quatrième degré.

Alors voilà, les amis, c’est en quelque sorte des membres de la famille puisque les liens génétiques sont très forts. Et même, dans la grande famille, ce sont ceux même ceux dont on se sent le plus proche.

La sagesse populaire disait “on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis“. Il se pourrait bien qu’on choisisse ses amis parmi ceux qui nous sont le plus proches dans la grande famille… humaine !

 

 

 

 

[source partielle : TopSanté.com]

4 boules

Si demain, après ta victoire de cette nuit, te contemplant nu dans ton miroir, tu te découvrais une seconde paire de testicules, que ton cœur ne se gonfle pas d’orgueil, ô mon fils, c’est tout simplement que tu es en train de te faire enculer.

Daniel Pennac ; La fée carabine (1987)

 

pas forcément !

 

[source photo :  fratmen.com via http://olivier75.erog.fr]

Deux hommes une femme

 

Deux hommes, une femme.

 

Qu’est-ce qui les sépare?
Qu’est-ce qui les différencie ?

Est-ce le sexe,
le genre,
le vêtement,
la convenance ?

Est-ce la religion ?
La culture,
l’éducation,
l’histoire,
la conception du monde,
de l’homme,
de sa liberté?

 

Deux hommes, une femme.
Rien ne les sépare.

Ils sont là ensemble,
au même moment,
dans le même lieu…

 

Deux hommes, une femmes.
Qu’est-ce qui les rassemble ?

La liberté et le respect.

Liberté des enfants de Dieu.

 

Zabulon

 

 

 

 

[source photo : http://argoul.com – sexe insolite à Paris – jardin des Tuileries]

J’étouffe dans la ville.
Trop de faux-semblants et d’apparences,
trop de masques parfois inconscients.

J’aspire à être vrai,
Je voudrais ôter tout vêtement,
toute apparence, tout masque,
moi aussi.

Me retrouver nu comme un ver,
sans crainte du ridicule,
Oui, nu comme un ver,
Et vivre
une expérience de révélation,
d’explosion et de vie et de joie.

Je suis vivant, je suis vivant!
Tous les faux-semblants n’ont pas pu m’atteindre.
Je suis vivant,
nu mais vivant !

 

Zabulon

Photo : Sculpture de Anthony Groomley à Hong Kong