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5 principes de sagesse à méditer

  1. Quand nous avons dépassé les velléités,alors nous avons le pouvoir ; l’effort fut une aide, l’effort est l’entrave.
  2. Quand nous avons dépassé les savoirs, alors nous avons la connaissance ; la raison fut une aide, la raison est l’entrave.
  3. Quand nous avons dépassé la jouissance, alors nous avons la béatitude ; le désir fut une aide, le désir est l’entrave.
  4. Quand nous avons dépassé l’individualisation, alors nous sommes des personnes réelles; l’ego  fut une aide,  l’ego est l’entrave.
  5.  Quand nous dépasserons l’humanité, alors nous serons l’Homme ; l’animal fut une aide, l’animal est l’entrave.

Sri Aurobindo,
Pensées et Aphorismes, 2 tomes, éditions Buchet/ Chastel,
cité par la revue Présence, n°2, p. 118.

 

cole_mcnall

Source photos : Cole McNale par Juan Neira

joseph-charpentier[source photo : ici]

 

Je rêve du jour où le travail sera vraiment libération,
où l’on pourra agir selon son coeur
–  créer, faire,  servir, enseigner, etc. –
et en vivre sereinement,
sans crainte matérielle.

La société actuelle a tout misé sur le pouvoir marchand,
et son succédané le pouvoir financier.
Cela contribue à nous détourner de ce que nous sommes
jusqu’à nous faire oublier d’être parfois.

 

Or, il n’y a qu’un pouvoir qui compte,
celui d’être.

 

Viens Seigneur,
apprends-moi à me recevoir de toi,
à  m’accepter tel que tu me veux,
à être vivant selon ton coeur et ton bon vouloir,
en tout instant, en toutes choses,
si petits soient-ils.

 

Il n y a pas de petit travail,
parce qu’il n’y a pas de petite façon d’être.

 

Zabulon

Joseph le Charpentier

Le 1er mai, fête du travail en de nombreux pays, est aussi la fête des travailleurs, et parmi eux
de Joseph, le charpentier. Voici un texte publié par l’excellent site www.cristianosgays.com (en espagnol).

Vivías del trabajo cotidiano,
fuiste un trabajador, un simple obrero;
¿tu fidelidad?: -“es José el carpintero”-,
un humilde currante, un artesano.

Trabajo en el que fuiste nuestro hermano;
un trabajo de honrado jornalero
que en todo cuanto hace pone esmero,
porque sabe que Dios usa su mano.

Patrono del trabajo y su salmista,
-manos callosas y dedo vendado-
enseña al hombre de hoy, tan derrotista,
a vivir su trabajo ilusionado,
más alegre, cristiano y optimista,
más solidario y más humanizado.

*

Tu as vécu dans le travail quotidien,
tu étais un travailleur, un simple ouvrier ;
Ta fidélité ? – ” C’est Joseph le charpentier ” -,
un travailleur acharné humble, un artisan.

Travail dans lequel tu fus notre frère ;
un travail d’honnête journalier
qui s’applique dans tout ce qu’il fait,
parce qu’il sait que Dieu utilise sa main .

Patron du travail et son psalmiste ,
-mains calleuses et pansement au doigt –
enseigne à l’homme aujourd’hui, si défaitiste ,
à vivre son travail de manière enthousiaste ,
plus heureux, chrétien et optimiste,
plus solidaire et plus humain .

José Luis Martínez SM

nature

 

J’ai toujours été émerveillé par la nature.
Après des études scientifiques,, j’ai continué à chercher à mieux comprendre comment fonctionne la nature en m’intéressant à la cosmologie, à la géologie, à la biologie, à la botanique, à la physique des particules… Oui, c’est vraiment un émerveillement de comprendre la grande unité du vivant, les mêmes mécanismes biologiques sont à l’œuvre dans la plus petite plante comme dans notre corps.
(…)
L’amour inconditionnel de Dieu pour chaque être humain révélé par le Christ, la décision que nous pouvons prendre de lui faire confiance et de répondre à son amour donne le vrai sens à la présence de l’homme dans l’univers. A la suite de saint François, qui l’exprime si bien dans le cantique des créatures, cet amour en retour, s’étend à toute la création.

Fr. Hervé, frère de Taizé.

Appel

J’ai reçu un appel à l’âge de 5 ans. Bien loin d’un saisissement foudroyant, ce fut très délicat, d’une grande simplicité : un beau jour, je me suis senti en vie, là. À cette présence au monde s’entremêlait la conscience de ma finitude : mon existence pouvait s’arrêter d’un instant à l’autre. Sans faire de la métaphysique, je réalisai que le fait même de vivre relevait du miracle, d’une loterie inouïe, organisée par un forain dont je m’imaginais un visage, une voix, un regard. À partir de là s’est posée la question du « Pourquoi ? Pour quoi ? »

J’ai reçu un appel à l’âge de 5 ans ; j’ai toujours 5 ans aujourd’hui. L’appel ne vieillit pas. Je tente ma chance, tout en prenant mon temps. Je ne sais pas quel est ce lien avec celui qu’on appelle Dieu. Est-ce mon rôle de le dire ? Est-ce que les mots suffisent ? Ne serait-ce pas simplement le silence sans le vide ? Ne serait-ce pas une succession répétitive d’actes et de dons de soi, sans rien attendre en retour ? Ne serait-ce pas simplement ce désir de faire le bien sans se demander pourquoi ?

 

Marc Lavoine, chanteur & comédien, dans  Les Essentiels de La Vie du 22avril 2015

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NO SOY ahora ni aquí.
No tengo tiempo ni sitio.
No me quedo ni me voy.
No estoy sin ti ni contigo.
No tengo nunca ni siempre.
No soy el fin ni el principio.
No te encuentro ni te busco.
No te huyo ni te sigo.
No, no, no, no, no, no, no…
No será lo que no ha sido.
-Pues dime, ¿quién eres tú
si no eres otro ni el mismo?
-Soy lo que no tiene nombre:
Lo que no tiene sentido.
-Ahora sí que te conozco:
eres mi mejor amigo.

José Bergamín, Duendecitos y coplas.

00-contemplation
JE NE SUIS PAS maintenant ou ici.
Pas de temps ou de lieu.
Je ne reste pas ni ne m’en vais.
Je ne suis pas sans toi ni avec toi.
Je n’ai ni jamais ni toujours.
Je ne suis ni la fin ni le début.
Je ne trouve pas ni ne te cherche.
Je ne te fuis pas ni ne te suis.
Non, non, non, non, non, non, non …
Il ne sera pas ce qui n’a pas été.
-Alors, dis-moi, qui es-tu
si tu n’es ni autre ni le même ?
-Je suis ce qui n’a pas de nom,
Ce qui n’a pas de signification.
– Maintenant oui je te connais :
Tu es mon meilleur ami.

José Bergamín, Duendecitos y coplas.