Chris Garneau - La plus belle

“Ce soir, je serai la plus belle,
pour aller danser…”

Ca commence doucement.
Je connais cette chanson.
Ca fait bizarre.

Cette voix d’homme qui chante ces paroles:
“ce soir, je serai la plus belle”…
Non, ça ne se fait pas,
c’est choquant !

Quelque chose en moi se révolte.
Non, ça ne se fait pas !

Et pourtant, il y a quelque chose dans cette voix,
quelque chose de touchant.

Alors, je ferme les yeux.
Et j’écoute.
” Ce soir, serai la plus be-el-el-el-le…”
Je me laisse emporter
par cette voix si profonde,
et je me souviens.

Je l’ai chantée, fredonnée,
cette chanson.
Elle voulait dire quelque chose
pour moi.
Alors,
aujourd’hui encore…


La plus belle pour aller danser par Chris Garneau.

 

Je me souviens
mes murmures d’amour
vers toi mon Seigneur,
que mon âme a rêvé être la plus belle
pour aller danser
avec toi mon Seigneur,
mon Roi,
mon Prince,
mon Amour.

Tu peux me donner le souffle
qui manque à ma vie
dans un premier cri de bonheur.

Ce soir, je serai la plus tendre
quand tu me diras – diras ! _
tous les mots que je veux entendre
murmurer par toi, par Toi !

J’écoute et j’entends mon bien-aimé qui m’appelle.

“Le voici, il vient !
Sautant par dessus les montagnes,
bondissant par dessus les collines,
mon bien-aimé est comme une gazelle
ou le petit d’ne biche.
Le voici, il s’arrête derrière le mur,
et il regarde par la fenêtre,
il m’épie par le treillis.
Mon bien-aimé chante et me dit :

Debout, toi ma compagne,
ma belle, viens-t-en
car l’hiver est passé...”

(Ct, 2, 8-10)

Oh oui ce soir, je veux être la plus belle,
pour aller danser.
Tu viens me chercher, n’est-ce pas,
mon bonheur, ma vie,
mon roi ?

Je sais
que ce sont des amours éternelles,
il faut que je sois la plus belle,
la plus belle pour aller danser…

Puis-je oser ?

Oh si tu veux ce soir cueillir
le printemps de mes jours
et l’amour en mon coeur…

Zabulon

arbre-en-fleurs

A quoi comparer la masturbation ?

Elle est comme une bourrasque
qui vient secouer le tronc d’un arbre
et réveiller en lui la sève
qui monte depuis ses entrailles.
Et c’est comme une révélation
de la puissance de la vie.

Elle est comme un vent de tempête
Qui vient agiter un arbre en fleurs
et disperser les fleurs blanches
dans l’air matinal.
Et c’est comme un chant d’allégresse
qui célèbre la vie.

Elle est comme une brise légère
qui vient de l’extérieur
caresser amoureusement
le tronc et les branchages.
Elles est découverte que nous sommes uns,
promesse de partage infini.

Z.

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Un jour mon père — oui, m’a dit,
« Fils, ne la laisse pas échapper »
Il m’a pris dans ses bras, je l’ai entendu dire :

“Quand tu vieillis
Ton cœur sauvage vivra des jours du temps où tu étais plus jeune,
Pense à moi si jamais tu as peur. »

Il a dit, “un jour tu quitteras ce monde
Alors, vis une vie dont tu rappelleras. “
C’est ce que mon père m’a dit quand je n’étais qu’un enfant
Ce sont les nuits qui ne meurent jamais
C’est ce que mon père m’a dit.

Quand les nuages orageux commencent à t’envahir
Allume un feu qu’ils ne peuvent pas éteindre
Grave ton nom sur ces étoiles brillantes
Il a dit, « Avance toujours plus loin
Ne renonce pas à cette vie qui est la tienne
Je te conduirai où que tu sois.”

One day my father—he told me,
“Son, don’t let it slip away”
He took me in his arms, I heard him say,

“When you get older
Your wild heart will live for younger days
Think of me if ever you’re afraid.”

He said, “One day you’ll leave this world behind
So live a life you will remember.”
My father told me when I was just a child
These are the nights that never die
My father told me

When thunder clouds start pouring down
Light a fire they can’t put out
Carve your name into those shining stars
He said, “Go venture far beyond the shores.
Don’t forsake this life of yours.
I’ll guide you home no matter where you are.”
Source des paroles originales en anglais de Avicii, “The nights”, ici

photos : Matt Meola, roi du surf

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Réflexions du Rev. David Eck Asheville de Caroline du Nord, extrait du blog I’m christian, I’m gay, Let’s talk, 19 Novembre 2009.

« J’ai écris ce poème qui s’inspire de Jn 13, 34-35. J’espère qu’il vous mettra en crise autant qu’il m’a mis en crise, moi !

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Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.

Cela semble si simple, si linéaire.

Mais … Aimer le libéral au « cœur rempli de compassion » ?

Aimer le conservateur de « valeurs familiales » ?

Aimer le musulman ? Le juif ? Le bouddhiste ? L’hindouiste ?

Aimer l’immigré en situation irrégulière ? Aimer celui qui est plein de privilèges ?

Aimer le gay ? La lesbienne ? Le transgenre ?

Aimer les manifestants pour la paix ? Aimer les faiseurs de guerre ?

Aimer l’irakien ? Le palestinien ? Le nord coréen ?

Aimer le républicain et le démocrate ?

Aimer le SDF ? Le mendiant ?

Le malade du SIDA ? Le détenu condamné à mort ?

Nous tendons à aimer avec les doigts croisés à la recherche d’une échappatoire,

Cherchant la manière de limiter ceux que nous choisissons d’aimer.

Comme le scribe qui, une fois, demandait à Jésus : « Qui est mon prochain ? »

Nous aimons en mode sélectif, en posant des conditions.

Nous aimons ceux qui nous ressemblent, pensent comme nous, croient comme nous.

Qui serait haï par Jésus ? Personne !

L’unique chose qui mettait Jésus en colère était l’hypocrisie spirituelle,

Ceux qui proclamaient aimer Dieu mais ne réussissaient pas à se décider à aimer leurs proches,

Ceux qui croyaient être les élus de Dieu tandis qu’ils traitaient les autres comme s’ils étaient le mal personnifié.

Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.

Peut-être n’est-ce pas aussi simple, après tout.

Mais c’est le signe par lequel les autres reconnaîtront que nous sommes disciples de Jésus. »

Cité par loquito sur anotherdaylight – 2 mai 2012