Jésus répondit :
« C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci :
rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité
écoute ma voix. »(Jn 18,37)
“Je suis né et venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité”
Jeu de mot imperceptible en français sur le fait d’être roi. Certaines traductions préfèrent faire dire à Jésus : “tu l’as dit, je suis roi”, et cela est correct aussi. Mais de quelle royauté parle-t-on ? Sinon celle de la sagesse perdue pour les rois de la terre et retrouvée en Jésus. Celle que l’on retrouve aussi dans le règne-modèle du roi Salomon.
La sagesse-vérité,
la sagesse fondement,
la sagesse qui révèle
d’où l’on vient et où l’on va
sans erreur possible sur la trajectoire.
Je suis roi (Basileus), pas un roi de pouvoir, un roi de de fondement. (‘Basileus‘ vient de ‘Basis‘, qui désigne souvent “les pieds”, c’est-à-dire à la fois ce avec quoi on marche et ce sur quoi on s’appuie, ce qui fonde, ce qui est sûr et fait aller de l’avant)
Je suis roi,
pas un roi de pacotille,
pas un roi qui gouverne à la surface des choses,
pas un roi imbu de son importance parce qu’il tient des êtres et des choses sous sa domination.
Je suis,
assis en ma base, posé en ma base.
Je sais d’où je viens, et où je vais.
Cela seul compte : la Vérité de ce que je suis,
La vérité d’où je viens, de qui je viens,
Et ultimement à qui je dois révérence.
Je suis né et venu dans le monde,
pour cela :
Cette vérité,
Qui est en moi,
Qui est en toi.
Ton origine et ta destination,
Ne te perds pas en chemin !
Z – 22/11/2015