goutdurisqueb1ea

 

Rire, c’est risquer d’être pris pour un imbécile.

Pleurer, c’est risquer de paraître sentimental.

Aller vers les autres, c’est risquer de devoir s’engager.

Exposer ses sentiments, c’est risquer de révéler son véritable soi.

Faire part de ses idées, nos rêves, devant une foule, c’est risquer le rejet.

Aimer, c’est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c’est risquer de mourir.

Espérer, c’est risquer la déception.

Essayer, c’est risquer l’échec.

Mais les risques doivent être pris, car le plus grand danger dans la vie est de ne rien risquer.

Ceux qui ne risque rien, ne font rien, n’ont rien, et ne deviennent rien.

Ils peuvent éviter la souffrance et la douleur du moment présent, mais ils n’apprendront pas, ne ressentiront rien, ne changeront pas, ne grandiront pas, n’aimeront pas, ou ne vivront pas.

Enchaîné par la peur, ils sont des esclaves ayant perdu leur liberté.

Seule une personne qui risque est libre.

Le pessimiste se plaint du vent ;

L’optimiste espère qu’il change ;

Et le réaliste ajuste ses voiles.

Paulo Coelho, L’alchimiste, 1988

[(Source A D-V)]

 

Source : anotherdaylight.wordpress.com (site fermé)- Envies d’ailleurs, Besoins d’ici – 3 mars 2014 (déjà reproduit en espagnol sur cristianosgays)

jake-sims-denudation

denudation

Il faut partir à sa découverte
et s’engendrer.

Nous naissons physiquement
et nous avons à naître ontologiquement.

Tant qu’on n’a pas pris conscience
d’une manière extrêmement intense,
vivante,
des recès de sa psyché,
on n’a pas fait ce travail de dénudation
qui prépare la venue de la seconde naissance.

Charles Juliet

Source photo : Jake Sims

communauté-siècles


Là où est le lien d’amour est l’espace de Dieu…

Nous devons garder à l’esprit que la communauté, comme la solitude, est essentiellement une qualité de coeur.

Certes, nous ne saurions pas ce qu’est une communauté si nous ne nous étions jamais réunis en un lieu, mais la communauté ne signifie pas nécessairement être physiquement ensemble. Nous ne pouvons vivre en communauté tout en étant seul. Même lorsque le temps et l’espace nous séparent, nous pouvons agir librement, parler sincèrement et souffrir patiemment à cause du lien d’amour qui nous unit aux autres.

La communauté d’amour ignore non seulement les frontières des pays et des continents, mais aussi celles des décennies et des siècles. Outre la présence dans nos coeurs de ceux qui sont au loin, le souvenir de ceux qui ont vécu il y a longtemps peut nous introduire dans une communauté qui nous guérit, nous sustente et nous guide. L’espace de Dieu dans la communauté transcende toutes les limites spatiales et temporelles.

Henri J.M. Nouwen
Invitation à la vie spirituelle, Dangles,1995

Source photo : in elegance we trust

difficile-choisir-ami

Le plus difficile :
“Choisir un ami,
refuser à qui demande,
réclamer à qui ne peut donner.”

 

A ‘Adî b. Hâtim *, on posa cette question :
“Qu’y a-t-il de plus difficile selon toi ?”
Il répondit :
“Choisir un ami, refuser à qui demande, réclamer à qui ne peut donner.”

Puis cette autre :
“Qu’y a-t-il de plus mauvais pour l’homme?”
Il déclara :
“Parler plus qu’il ne faut, ne savoir garder un secret, donner sa confiance à tout le monde.”

TawhîdîDe l’amitié,
extraits choisis et traduits de l’arabe, Sindbad/Actes Sud, 2006.

 

(*) : ‘Adî b. Hâtim, compagnon du prophète, et transmetteur de hadîths, mort vers 687/688

Source photos : Gijs Blom & Ko Zandvliet dans Jongens (Boys)

hospitalité

 

Tous les hommes qui se présentent
seront reçus comme le Christ,
car lui-même dira :
j’ai été votre hôte et vous m’avez reçu ;
et à tous on rendra les égards qui s’imposent,
surtout aux proches dans la foi et aux pèlerins.

Lorsqu’un hôte aura été annoncé,
le supérieur et les frères iront au devant de lui
avec tout le dévouement de la charité.
Ils commenceront par prier ensemble
puis ils se donneront le baiser de paix. (…)

L’abbé versera l’eau sur les mains des hôtes
et, avec la communauté entière,
il leur lavera les pieds. (…)

C’est surtout en accueillant les pauvres et les pèlerins
qu’on montrera un soin particulier,
parce qu’en eux on reçoit davantage le Christ ;
car, pour les riches, la crainte qu’ils inspirent
porte d’elle même à les honorer.

 

– Règle de saint Benoît, 53 –

 

 

Source photo : Roman Khodorov