Quand je serai fort,
Quand je serai beau,
Quand je serai bon,
Quand je serai grand,
Quand je serai saint,
Je…
– Tais-toi.
– Quoi ?
-Tais-toi.
– Mais…
-Tais-toi !
– Pourquoi ?
-Fais-le maintenant !
*
Zabulon- 21 janvier 2016
Quand je serai fort,
Quand je serai beau,
Quand je serai bon,
Quand je serai grand,
Quand je serai saint,
Je…
– Tais-toi.
– Quoi ?
-Tais-toi.
– Mais…
-Tais-toi !
– Pourquoi ?
-Fais-le maintenant !
*
Zabulon- 21 janvier 2016
J’ai un secret. Amour, je peux t’appeler amour ? Pardonne-moi, c’est ça mon instinct. C’est mon identité fragile. Je t’ai dit, j’ai un secret que je confie aux dieux pour qu’ils me donnent la force nécessaire pour supporter cet insatiable égoïsme, qui devient toujours plus ingérable et troublant. Je suis tellement égoïste.
L’égoïsme c’est de posséder ton essence vitale, mais à cause de cela je ne vendrai pas mon âme au diable, parce qu’il n’est pas mon ami, oui, il n’est pas mon ami. L’amitié me rend meilleur, et lui il n’est pas bon, il est le mal qui me transperce la poitrine.
Laisse-donc, cet égoïsme tranquille mon tout, et dors plus longtemps sans peurs, sans cette lumière qui t’aveugle de sa tromperie.
Ode à toi mon coeur, ode à toi mon âme, ode à toi, mon secret.
Source (texte original et photo) : eden-eff.tumblr.com
Je trouve ce texte étrange et beau à la fois.
Il est prière et il est discussion avec soi-même. Est-ce bien à Dieu – aux dieux [correction demandée dans la traduction par l’auteur malgré le singulier employé en italien] – qu’il s’adresse ou au Soi profond, actuellement aveuglé par le sentiment d’amour ?
L’amour est est-il égoïste? c’est la question posée , finalement. Certes, dans la conception commune, il ne le devrait pas. Mais dans l’être ou l’objet aimé, n’est-ce pas soi-même que l’on cherche ? N’y aurait-il pas comme une perversion de l’intention ? A moins d’admettre qu’effectivement , c’est bien soi que l’on cherche, soi en relation, soi qui s’éveille comme Soi parce que reconnu en l’autre soi.
L’auteur parle d’égoïsme. Ce me semble un jugement sévère. En matière d’amour humain, le désintéressement total n’existe probablement pas. Il est toujours accueil et acception de soi en relation avec l’autre ou de l’autre en relation avec soi. Que ces deux termes deviennent équivalents , soi en relation avec l’autre et l’autre en relation avec soi, est peut-être même l’indice d’une juste et belle circulation.
J’ai un secret…je suis fait pour aimer, et je suis fait aussi pour être aimé. Je n’arrive pas à séparer les deux. Et si l’un s’exprime plus fort que l’autre , j’ai tout à coup comme le vertige et peux en perdre toute conscience de la réalité.
Quel texte étrange et beau à la fois !
Z.
“Pour peu que quelqu’un vienne à la recherche, je sors le regarder. Il ne me reconnaît pas. Je mets alors toutes sortes de vêtements, qui font naître chez l’apprenti des interprétations; et à tout coup il se laisse prendre à mes paroles et à mes phrases.
Ô amertume ! ces tondus aveugles, ces hommes qui n’ont pas l’œil s’emparent des vêtements que j’ai mis pour me voir bleu, jaune, rouge, blanc. Et si je les enlève pour aborder des domaines purs, voilà les apprentis qui aspirent aussitôt à la pureté; et si j’enlève encore ce vêtement de pureté, les voilà tout perdus, et frappés de stupeur. Ils se mettent à courir comme fous, disant que je suis nu! Je leur dis alors : “Le reconnaissez-vous enfin, l’homme en moi qui met les vêtements?” Et soudain ils tournent la tête, et voilà qu’ils me connaissent.”
Lin-Tsi
Entretiens de Lin-tsi, p. 140-141, traduits du chinois et commentés par P. Démiéville, Paris, Fayard, coll. ” L’Espace intérieur “, 1972.
Homosexualité, une autre lecture du Catéchisme
La sexualité hétéro ou homosexuelle affecte tous les aspects de la personne humaine, dans l’unité de son corps et de son âme. Elle concerne particulièrement l’affectivité, la capacité d’aimer et de procréer, et d’une manière plus générale, l’aptitude à nouer des liens de communion avec autrui (CÉC, 2332). Il revient à chacun, hétéro ou homo, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle (CÉC, 2333). Tous les baptisés sont appelés à l’usage modéré des facultés sexuelles selon leur état de vie et l’orientation foncière (CÉC, 2348); certains d’entre eux choisissent même la chasteté.
L’homosexualité désigne l’attirance exclusive ou prédominante envers les personnes du même sexe. Sa genèse psychique demeure largement inexpliquée (CÉC, 2357). Il existe une véritable structure homosexuée, non choisie volontairement, peut-être innée, mais plus probablement acquise dans la toute petite enfance (X. Thévenot, Repères éthiques, p.89). Ni les homosexuels ni les hétérosexuels ne sont personnellement responsables de leur orientation. Personne ne la choisit; chacun la constate en soi (CÉC, 2358).
Quant à la Bible, elle parle toujours d’actes homosexuels pratiqués par des personnes hétérosexuelles. Pour les auteurs sacrés, toute l’humanité est hétérosexuelle. Ainsi, pour agir selon la nature, il faut un comportement hétérosexuel. Or, nous savons maintenant que nos sociétés développées comptent environ 90% d’hétéros et quelques 10% d’homosexuels.
Toute forme de discrimination touchant les droits fondamentaux de la personne, qu’elle soit fondée sur le sexe, la race, la couleur, la condition sociale, la langue, la religion, ajoutons l’orientation sexuelle, doit être considérée comme contraire au dessein de Dieu (CÉC, 1935). Il faut donc respecter les droits inaliénables de chaque personne, hétéro ou homosexuelle, sans manquer au devoir de promouvoir et de protéger l’union matrimoniale et l’union civile. D’ailleurs l’union civile ne dévalorise en rien le mariage hétéro; elle en souligne plutôt toute la spécificité.
Un certain nombre d’hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles foncières – et les Corrigenda au CÉC (1997) rappellent aux traducteurs que l’adjectif foncier n’est pas équivalent de inné. Or, à cause de l’homophobie et d’une discrimination injuste à leur égard, leur orientation sexuelle constitue pour plusieurs une épreuve. Mais les mentalités évoluent et passent progressivement de l’intolérance à l’acceptation. En arriverons-nous au point où il sera indifférent, dans la vie sociale, qu’une personne soit hétéro ou homosexuelle ? Rappelons seulement que le 28 juillet 2002, 800,000 personnes participaient à la messe célébrée par Jean-Paul II aux JMJ de Toronto, et que le dimanche suivant, 4 août 2002, une foule tout aussi nombreuse assistait au défilé de la Fierté gaie dans les rues de Montréal…
La Bible condamne les relations homosexuelles entre personnes hétérosexuelles… mais elle ne dit rien des personnes homosexuelles qui ont des relations en conformité avec leur orientation. Que dire alors ? Ne faut-il pas demander la même chose à tout le monde ? Si une personne hétéro veut vivre dans le célibat, elle peut faire ce choix en toute liberté. Si elle désire un compagnon ou une compagne de vie, elle peut se marier et vivre dans l’amour et la fidélité. De même, une personne homosexuelle, qui veut vivre dans le célibat, peut en toute liberté prendre cette voie. Ne se sent-elle pas appelée au célibat, elle peut s’orienter vers l’union civile et vivre dans l’amour et la fidélité. Il est déconseillé aux uns comme aux autres de papillonner. L’amour, la fidélité, le respect, le partage, le dévouement, le don de soi, l’engagement à l’égard d’un compagnon ou d’une compagne humanisent et enrichissent toute relation.
Il est vrai que la relation homosexuelle ne conduira pas à la procréation, mais il ne faut pas oublier que les relations hétérosexuelles ne sont fécondes qu’à moins de 1% et qu’elles sont toujours, du moins en principe, source de plaisir. (En effet, si des conjoints ont une relation par semaine et qu’ils donnent naissance à un enfant durant l’année, leurs relations conjugales ont été fécondes à 2%. S’ils n’ont pas d’enfant l’année suivante, leur taux de fécondité retombe à 1%. S’ils ont cinq enfants en dix ans, leur fécondité n’est qu’à 1% et va descendre sous la barre du 1% jusqu’à la fin de leur vie conjugale). La fécondité des personnes homosexuelles ressemblera à celle des époux auquels Dieu le Père n’a pas donné d’avoir d’enfants. Ils peuvent, eux aussi, avoir une vie pleine de sens, humainement et chrétiennement, et rayonner d’une fécondité de charité, d’accueil, de dévouement, de créativité et de bienveillance (CÉC, 1654). J’applique au couple de même sexe ce qui est dit des époux sans enfants. Tant les époux sans enfants que les personnes engagées dans l’union civile peuvent remplir des services exigeants à l’égard d’autrui (CÉC, 2379). J’applique encore au couple de même sexe ce qui est dit des époux sans enfants.
Certains, hétéro ou homosexuels, ne se marient pas en vue de prendre soin de leurs parents ou de leurs frères et sœurs, de s’adonner plus exclusivement à une profession ou pour d’autres motifs honorables, comme la vie consacrée ou le ministère sacerdotal au service de la communauté. Ils peuvent contribuer grandement, même sans enfants, au bien de la famille humaine (CÉC, 2231).
Que dire à une personne homosexuelle qui veut vivre en couple ? Si elle est vraiment homosexuelle par une sorte d’instinct inné, avec une attirance exclusive ou prédominante pour son sexe, et si elle désire se rapprocher graduellement de la perfection chrétienne sans se sentir appelé au célibat, il faut lui déconseiller le mariage hétérosexuel et l’inviter plutôt à continuer cette relation faite d’amour, de fidélité et de don de soi. Agissant ainsi, elle ne dénie nullement à la personne humaine sa nature transcendante et sa vocation surnaturelle. Elle ne vise en aucune façon à mettre en danger les droits de la famille, mais estime que tout être humain – hétéro ou homosexuel – a la même identité fondamentale en tant que créature; il est enfant de Dieu et héritier de la vie éternelle. Si l’amour est la vocation fondamentale et innée de tout être humain (CÉC, 2392), peut-on interdire à une personne homosexuelle d’aimer dans le sens de son orientation? Peut-on concevoir un amour fidèle et durable entre deux amis comme entre deux époux ?
La sexualité parfaite n’existe pas. Chacun est affecté dans sa vie sexuée – même la plus «conforme» – de carences plus ou moins importantes (X. Thévenot, op.cit. p.88). L’Église peut avoir une attitude respect, de compassion et de délicatesse, assortie d’une grande bienveillance, à l’égard de tous les «amis» qui ne se sentent pas appelés au célibat et qui désirent vivre avec un compagnon dans l’amour mutuel et la fidélité. Un tel engagement vaut d’être soutenu.
Que conclure au plan pastoral ? Vivement l’union civile ! Oui, pour les personnes qui présentent des tendances homosexuelles foncières et exclusives, désirent cheminer dans l’amour et la fidélité, choisissent de s’aimer au mieux et se sentent incapables de supporter une vie solitaire. Proposons-leur de tendre à la stabilité, à la générosité et au don de soi, en tenant compte de leur orientation, et souhaitons-leur d’être heureuses. Laissons le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu.
Et nenni au papillonnage sexuel ! «Vu la fragilité de la nature humaine, il n’est pas vrai que, pour les âmes, le chemin le plus étroit soit toujours le plus sûr» (S. Alphonse). »
Note : CÉC = Catéchisme de l’Église Catholique + N° paragraphe
Père Roger Poudrier, franciscain, in Miséricorde, 2005
13 réflexions sur “Homosexualité, une autre lecture du Catéchisme”
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Publié le 3 janvier 2013 sur le site de Loquito, désactivé par son auteur, anotherdaylight.wordpress.com
“En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. –
Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli..”
(Luc 2, 1-6)
Et donc, il y eut un recensement.
C’est en tout cas ce que nous affirment Luc concernant les circonstances de la naissance de Jésus. C’est d’ailleurs le récit le plus détaillé.
Certains y verront l’indice que Luc est très bien renseigné et aurait reçu des informations précieuses de Marie elle-même ou, en tout cas, de la parenté même de Jésus ou de très proches témoins. D’autres trouveront dans la multiplication des informations données qu’il y a anguille sous roche et interrogeront le zèle de Luc à donner tant de détails, là où les autres évangélistes en donnent si peu. Matthieu mis à part.
La question des dates n’a pas plus d’importance que ça, pour la foi, mais citons-là pour le principe. Donc, d’après Luc, Jésus serait né sous le règne de César Auguste. Autre indication importante, cela eut lieu sous le règne de Hérode le Grand, mentionné par Mathieu, qui est décédé en -4.
On parle d’un “premier” recensement effectué alors que Quirinius était gouverneur en Syrie. D’après les sources que nous possédons, le fameux Quirinius était gouverneur de Judée après le règne d’Archelaüs mort en 6… Ca se complique ! A moins de supposer que le dit Quirinius avait déjà des fonctions dans la région avant d’être légat de Judée. Ou que Luc se trompe en confondant et mélangeant différents évènements et personnages historiques ? Mais alors pourquoi lui qui est si précis prend-il le temps donner tous ces détails ?
Un recensement, disions-nous. Un “premier recensement”.
Les historiens disent qu’il y eut un recensement dans l’Empire romain en – 8 et que celui-ci ou un similaire (entre le temps où c’est décrété et le temps où c’et fait !) vers – 6 sous Hérode le Grand. Quirinius aurait lui aussi procéder à un recensement vers 7 après JC : le même recensement ? un autre recensement? Sur le même secteur administratif ? Un 2ème recensement, un recensement complémentaire ?
Les questions ne manquent pas. Mais alors, pourquoi c’est important ? Il me semble que c’est pour deux raisons.
D’abord, l’attestation historique de l’Incarnation. La foi des premiers chrétiens est centrée sur le mystère pascal et la proclamation que Jésus est Fils de Dieu, au risque que, dans l’imaginaire merveilleux de certains, on en vienne à imaginer un être éthéré, venu tout droit du ciel, issu selon la mentalité de l’époque comme de la “cuisse de Jupiter”. Or Jésus est né et a vécu comme un homme, il a partagé notre humanité comme on dit parfois. Alors de même qu’il est important de proclamer qu’il a été “crucifié sous Ponce Pilate”, attestation historique qui fait partie intégrante de la profession de foi (credo) des chrétiens, il était important de dire qu’il est né sous le règne de l’empereur Auguste, alors qu’Hérode le Grand était monarque était en Judée.
Ensuite, le recensement. Il est bien difficile de savoir quand a eu lieu ce recensement, sur quel mode d’organisation, s’il y en eût un premier, puis un deuxième, etc. Mais au delà de l’historicité, recevons ce que l’on nous donne : Luc affirme qu’il y eut un recensement. La signification théologique est simple : il a été compté parmi les habitants de ce pays. Laissons les pointilleux exercer leur sagacité pour savoir si Joseph avait fait ses démarches administratives avant la naissance ou juste après. Et accueillons cette bonne nouvelle : Jésus qui naquit dans la famille de Joseph et de Marie est compté comme l’un d’entre nous. C’est le sens profond de ce recensement, en tout cas de la raison qui motive Luc à nous le mentionner.
Comprenons bien : il y eût un recensement. “Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville” nous dit le texte. Et Jésus était de la partie. Dans ce comptage de ce qui fait la famille humaine, Jésus est pris en compte. Il en est.
Je me souviens avoir entendu un jour une homélie de Noël portant sur le fait que ce n’était pas bien de faire un recensement au motif que ce serait interdit dans l’Ancien Testament (2 Samuel 24, 1 Chroniques 21) et que dès sa naissance Jésus sauve ainsi le monde, en contrebalançant l’effet négatif du recensement mauvais par nature. Il me semble que c’est un contresens terrible. Si le recensement du peuple est désigné comme une faute dans l’Ancien Testament, c’est parce qu’il semble comme une usurpation de pouvoir sur les droits de Dieu. Le seul vrai roi d’Israël, c’est Dieu. Vouloir dénombrer le peuple pour lever des impôts ou constituer une armée, apparaît comme un manque de confiance en Dieu. Ce n’est pas le nombre qui fait la force d’Israël, quel qu’il soit. C’est la confiance en Dieu, scellée dans une alliance irrévocable.
Dans la mention qu’en fait Luc, le recensement ordonné par César Auguste ne relève pas de cette catégorie. Il apparaît – au moins dans la manière d’écrire de Luc – d’une neutralité absolue. Peut-être parce que Auguste n’est pas lié par la première Alliance. Surtout, Luc met en avant la démarche humble de Joseph qui s’acquitte sans réserve ni plainte du devoir impérial qui lui revient, occasion de retourner à la ville de ses Pères. Jésus ne vient donc pas remettre en cause le système politique et administratif. Il va naître à l’occasion d’un dénombrement de population. Il va être compté lui aussi parmi les habitants du pays.
La seule différence, c’est que Dieu va, en quelque sorte, annoncer la nouvelle de sa naissance, et ainsi les anges, les bergers, les mages pourront venir reconnaître ce petit homme comme un des leurs. Cette reconnaissance prend la forme d’une révélation, d’une “épiphanie” à travers cet enfant, Dieu révèle son plan de salut pour l’humanité, il réalise sa Promesse. Si l’on regarde bien, il y a des éléments qui ressemblent aux autres théophanies, celle du baptême de Jésus, ou celle de la Transfiguration : un homme nommé Jésus qui, en présence de témoins en humanité, reçoit cette confirmation de Dieu lui-même: “Tu es mon Fils bien aimé, en toi j’ai mis toute ma confiance”.
Ce que l’on peut comprendre ainsi : En ton humanité, je révèle ma splendeur. Sois Homme, pleinement homme, et je montrerai à travers toi que je suis déjà là pour eux. En te recevant, en te voyant, ils auront le chemin.
Donc cette théophanie. Genre littéraire? genre théologique ? Oui sûrement mais pas seulement.
Il y eût un recensement. Et Jésus était compté comme l’un des habitants de l’époque.
Arrêtons de rêver l’évènement de Noël : avec Jésus, Dieu se révèle dans l’humanité. Et dans cette humanité, il fait des merveilles, pas en son extérieur. “Un sauveur nous est né“…et c’est un petit d’homme. Puissions -nous ouvrir nos yeux, notre coeur et nos mains pour le reconnaître en chaque homme que nous croisons et par, notre attente, notre confiance, accueillir, réveiller, encourager la présence de Dieu en chacun.
Source image : themoderngay