crois en ton rêve

Crois en ton rêve!

 

Crois en ton rêve, jeune homme !
Crois en ton rêve,  vis-le…

Oh oui!

Crois en ton rêve jeune homme !
Crois, en ton rêve, prie-le

Crois en ton rêve, jeune homme !
Crois en ton rêve,  vis-le…

Oh oui!

Crois en ton rêve jeune homme !
Crois  en ton rêve, prie-le

 

Ilmani -Dia de sol /crois en ton rêve

Déploie le tapis rouge, frère !
On n’a pas que ça à faire.

Toucher l’infini, la folie.

Chacun sa vie,
Mon coeur,  j’ l’ remplis avec du love,
sa lumière me guide du coup dans tout c’que j’fais, j’innove !

 ILLMANI - Dia De Sol - Crois en ton rêve

Aller au bout de ses rêves,
plus loin que le marche ou crève…
Mais rien à foutre du qu’en dira-t-on !

Du fond je me lève, (c’est) pas pour ma pension alimentaire,

(c’est)pour mon esprit, pour que ce dernier survive, je dois être le meilleur …

Déploie le tapis rouge, frère !
On n’a pas que ça à faire.

 

J’ai besoin d’un petit peu d’air (…),
Si t’es dans la même, vas-y bouge, lève ta main en l’air !

ILLMANI – Dia De Sol

 

Crois en ton rêve, jeune homme !
Crois en ton rêve,  vis-le…

Oh oui!

Crois-en ton rêve jeune homme !
Crois, en ton rêve, prie-le

 

Déploie le tapis rouge, frère,
on n’a pas que ça à faire !

rencontre07

 

Deux personnes qui se rencontrent, c’est deux mondes qui se rencontrent.

La chose n’est pas simple, mais au contraire très complexe, la plus complexe qui soit. Chaque personne est un monde en elle-même : un mystère complexe, avec un lointain passé et un futur éternel.

Au départ de la relation, seules les périphéries se rencontrent. Mais si la relation croît en intimité, devient plus proche, devient plus profonde, alors peu à peu, les centres commencent à se rejoindre. Lorsque les centres se rejoignent, c’est ce qu’on appelle l’amour. Lorsque les périphéries se rencontrent, cela s’appelle faire connaissance. Vous prenez contact avec l’autre, de l’extérieur, juste à partir du bord : vous faîtes alors connaissance. Fréquemment, vous vous mettez à appeler votre rencontre amour. Vous êtes alors dans l’erreur. Faire connaissance n’est pas aimer.

L’amour est chose très rare. Rencontrer quelqu’un en son centre, c’est passer soi-même par une révolution, car si vous voulez rencontrer quelqu’un en son centre, il vous faudra lui permettre d’arriver, lui aussi à votre centre. Il vous faudra devenir vulnérable, absolument vulnérable, ouvert. C’est risqué. Laisser arriver quelqu’un à votre centre est risqué, dangereux, car vous ne savez pas ce qu’il va vous faire. Et une fois tous vos secrets connus, une fois votre intimité dévoilée, une fois que vous êtes complètement exposé, que fera-t-il ? Vous ne le savez pas. Et la peur est là. C’est pourquoi nous ne nous ouvrons jamais.

Une simple rencontre, et nous pensons que l’amour est arrivé. Les périphéries se touchent et nous croyons que nous sommes rencontrés. Vous n’êtes pas votre périphérie. En réalité, la périphérie est la frontière où vous finissez, c’est la palissade qui vous entoure. Ce n’est pas vous ! La périphérie est le lieu où vous finissez et où commence le monde. Même des maris et des femmes qui auraient vécu ensemble depuis de nombreuses années peuvent être des étrangers, ils ne se connaissent pas l’un l’autre. Et plus longtemps vous vivez avec quelqu’un, plus vous oubliez complètement que vos centres sont restés inconnus.

La première chose à comprendre est donc : ne confondez pas relation, couple et amour. Même si vous faites l’amour, même si vous avez une relation sexuelle, le sexe est, lui aussi, à la périphérie. A moins que les centres se rencontrent, le sexe n’est que la rencontre de deux corps. Et la rencontre de deux corps n’est pas votre rencontre. Le sexe, lui aussi, reste une relation superficielle – physique, corporelle, mais toujours superficielle. Mais vous ne pouvez permettre à quelqu’un de pénétrer jusqu’en votre centre que si vous n’avez pas peur, que si vous n’avez aucune crainte.

Aussi, je vous dis qu’il y a deux sortes d’existence. L’une est dirigée par la peur, l’autre par l’amour. Vivre dans la peur ne pourra jamais vous permettre une relation profonde. Vous restez craintif et vous ne pouvez laisser faire l’autre : vous ne pouvez lui permettre d’entrer en vous vraiment jusqu’à votre cœur. Vous tolérez l’autre jusqu’à un certain point, et puis c’est le mur et tout s’arrête.
Celui dont la vie est tournée vers l’amour est l’être religieux et spirituel. Etre tourné vers l’amour veut dire : ne pas avoir peur de l’avenir, ne pas avoir peur du résultat ni des conséquences : vivre ici et maintenant.

 
 

Osho

Mon chemin, le chemin des nuages blancs

 

veillez

Veillez donc,
car vous ne savez pas
quand vient le maître de la maison,
le soir ou à minuit,
au chant du coq ou le matin ;
s’il arrive à l’improviste,
il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.”

 

(Mc 13, 35-35)

1er dimanche de l’Avent

 

Petit exercice pour se réveiller.

Voyons les verbes :

Veiller

ne pas savoir

venir

arriver

trouver

 

Voyons les formules négatives (celles qu’il faudrait éviter …):

ne pas savoir

il ne faudrait pas

pas vous trouver endormis

 

Quel beau texte !

 

Le Seigneur vient pour nous.

Tout ce qu’il déploie pour venir à nous !

 

Et nous :

Juste être là,

disponible, dans l’attente,

accueillant Celui qui vient,

Eveillés…

 

Zabulon

“Voici je me tiens à la porte ! (Ap 3,20)

Avec la participation amicale des Apprentis d’Auteuil de Fournes-en-Weppes et La Bassée du groupe”Dei Amoris Cantores”

 

Il vient, il vient, il vient !

Qui pour l’acueillir ?


 

Pour vous préparer à la venue du Sauveur, vous pouvez recevoir chaque jour du 29 novembre au 25 décembre une courte méditation en vous inscrivant ici : www.aventdanslaville.org

Main-dans-tes-cheveux

Ce que nous sommes les uns aux autres
(La main dans les cheveux)

Nous étions côte à côte.

Tu me parlais de ta vie,
tes peurs, tes rêves,
tes difficultés,
de ce sentiment d’enfermement
qui t’oppresse,
de tes désirs d’avenir,
de vivre.

Je t’écoutais.

A un moment, sans y penser,
j’ai passé ma main dans tes cheveux,
et l’ai laissée caressant l’arrière de ta tête.
Machinalement.

Toi, tu parlais, tu parlais.
Je t’écoutais,
totalement absorbé parce que tu confiais.

Tu as continué ainsi un certain temps.

Tout à coup,
tu t’es relâché,
laissant aller ta tête en arrière
et, les yeux fermés,
dans un soupir, tu as murmuré :
« Ca fait du bien ! »

Alors seulement,
j’ai pris conscience de la situation.
Nous deux,
toi, moi,
et ce geste :
ma main caressant ta tête.

Nous sommes restés ainsi
quelques instants en silence,
tu savourais ce moment, enfin détendu.

Que sommes-nous l’un à l’autre ?
Je l’ai fait sans y penser, sans calcul,
sans m’en rendre compte à vrai dire,
et c’était le geste approprié.

Que sommes-nous l’un à l’autre ?
Cette capacité à faire du bien
qui est là et se transmet
sans qu’on sache ni pourquoi ni comment.

Je m’étonne et m’émerveille
de ce qui se produit par moi,
cette sorte de prescience
qui agit à propos sans rien demander.

Quelque chose ou Quelqu’un,
ou quelque part,
en moi,
savait ce qui convenait et l’a fait
sans que cela vienne à ma conscience.

Si j’avais su, ou pensé,
les normes sociales et l’éducation m’auraient retenu.

Oui,
nous humains,
que sommes-nous l’un à l’autre ?
Quel est ce mystère qui fait
que, lorsqu’on y est disponible ou disposé,
la rencontre se fait de manière
communielle ?

Instant de grâce.

Zabulon – 22/11/2014