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Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole :  “Un homme, qui partait en voyage, appela ses serviteurs et leur confia ses biens.”

(Mt 25,14)

 

Dieu nous confie ses biens.

De quels biens parle-t-on?

Le monde, la terre, l’environnement?

Oui.

 

Il nous confie aussi la relation,

cette capacité à entretenir le lien entre nous.

Interconnexion vitale, essentielle.

 

Il nous confie ses biens,

et donc il y a en a plusieurs,

et donc le lien entre eux.

 

Il nous confie ses biens,

il nous confie ce lien entre nous,

il fait de nous des serviteurs

de la communion.

 

Et puis, il y a  ce corps,

Temple de l’Esprit,

Réceptacle de ses biens.

 

Et puis l’Esprit lui-même.

Nous sommes faits à l’image de Dieu,

selon sa ressemblance.

 

Dieu nous confie ses biens.

Ils se donne lui-même

et nous laisse liberté

D’éprouver l’amour de sa maison.

 

A son retour,

Les biens auront-ils fructifié,

L’amour aura-t-il triomphé?

 

Zabulon

 

 

 

[source photo : malemodelscene]

 

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DERNIERE DANSE par Indila

Oh ma douce souffrance,
Pourquoi s’acharner tu recommences
Je ne suis qu’un être sans importance
Sans lui je suis un peu “paro”,
Je déambule seule dans le métro
Une dernière danse
Pour oublier ma peine immense
Je veux m’enfuir, que tout recommence
Oh ma douce souffrance!

Je remue le ciel le jour, la nuit.
Je danse avec le vent la pluie.
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse.
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole…

Que d’espérance!
Sur ce chemin en ton absence,
J’ai beau trimer, sans toi ma vie n’est qu’un décor qui brille, vide de sens

Je remue le ciel le jour, la nuit
Je danse avec le vent la pluie
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse.

Et dans le bruit, je cours et j’ai peur
Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole

Dans cette douce souffrance
Dont j’ai payé toutes les offenses,
Ecoute comme mon cœur est immense.
Je suis une enfant du monde.

Je remue le ciel le jour, la nuit,
Je danse avec le vent, la pluie.
Un peu d’amour, un brin de miel,
Et je danse, danse, danse, danse, danse, danse
Et dans le bruit, je cours et j’ai peur.

Est-ce mon tour?
Vient la douleur…
Dans tout Paris, je m’abandonne
Et je m’envole, vole, vole, vole, vole.

Indila (Dernière Danse – Album: Mini World – 2014)

[source:principekamar]

Vite, réponds-moi Seigneur :
je suis à bout de souffle !
Ne me cache pas ton visage:
Je serais de ceux qui tombent dans la fosse.

Psaume142-a

Fais que j’entende au matin ton amour,
car je compte sur toi.
Montre-moi le chemin que je dois prendre :
vers toi, j’élève mon âme !

 

 

Psaume 142

Regard

Qu’y-a-t-il dans le regard de l’homme ?

Cette profondeur,
Cette étincelle parfois,
Qui permet de contempler sa beauté.

Sa beauté,…ma beauté,
Comme une promesse.

La plupart du temps,
Les yeux sont comme éteints, inexpressifs,
Et c’est le reste du visage qui s’exprime.

Passions du moment,
Emotions qui passent,
Peurs et ardeurs,
Crispations et fixations.

Et pourtant…
Au fond des yeux, il y a encore cette lueur.
Elle est d’ailleurs et elle est d’ici.
Elle est toi, comme dormante à toi-même,
Et elle me réveille, moi.

Et pourtant, je voudrais te la rendre, mon ami
Car elle est toi, elle vient de toi
Elle est part de toi indestructible.

Quel est donc ce mystère,
Par lequel tu me révèles à moi-même
Sans t’en apercevoir ?

Tu réveilles le feu en moi
Le nourrit, l’embrase,
Pour toi et les autres êtres,
Et ne t’en aperçois point,
Ou n’en es pas touché.

Quel est donc ce mystère ?
Pourquoi, comment, suis-je touché
Par cette beauté qui me réveille
Et qui n’est pas de moi ?

Voilà la suite du mystère :
Je suis incapable de produire en toi
La beauté que tu produis en moi.

Pourquoi, pourquoi ?
Je voudrais tellement que tu connaisses,
Toi aussi, cette promesse d’éternité.

Pas le moment,
Ou seulement pour moi,
Ou… quoi ?
Il faut accepter de ne pas savoir parfois.

Dans ton regard,
Au-delà, tout au fond,
Très loin, en toi,
Cette promesse d’éternité.

Zabulon– 10/11/2014

SOLDATS

 

 Gagnée ou perdue, toute guerre se réduit à une défaite de l’homme.

Robert Sabatier,

Le livre de la déraison souriante (1991)

11 novembre,

commémoration de  l’armistice de la “Grande Guerre,

4 ans d’horreur, de souffrance , de boucherie, 

à cause de la rivalité, l’amertume, l’esprit de vengeance des hommes et des peuples frères.