Tes cheveux sont des rayons de miel,
Tes yeux,
la douceur des réveils.
Ton regard,
un clin d’oeil du soleil,
Et tes traits,
une pure merveille
Tes épaules graciles
et ton torse fragile
Candeur d’un horizon
Offert en tentation.
Ton bras gauche posé sur ton ventre effilé,
Comme pour séparer désir et volupté,
Invite à goûter délice et suavité
Qui naît du velouté
du rieur pré livré.
Et quand l’intimité à mes yeux tu dévoiles
offrant la nudité de ton corps plein d’étoiles,
L’ivresse de mon âme fascinée
porte mon coeur à l’extase embrasée !
[Source : Loquito / http://anotherdaylight.wordpress.com]
que de beautés dans le texte et dans l’image, que de justesse de ton et de douceur des mots, et cet ange blond qui ne semble qu’un rêve…
Je découvre ce poème magnifique.
Me risquer à le commenter le ternirait.
Merci pour la poésie, la beauté , le mystère
Pas de moi mais de l’ami Loquito.
Ce sont ses publications qui mêlant beauté des mots et esthétique des images homosensuelles m’ont permis de m’ouvrir à cette dimension de moi. Si cela est beau et que cela résonne comme quelque chose d’authentique en moi, je ne peux m’y soustraire, je dois assumer qui je suis, et notamment cette part de beauté qui, bien que venant de l’extérieur, venait comme surgir en moi, réveiller et révéler quelque chose que je niais, que je fuyais, qui étais déjà là, qui était déjà moi. Beauté si bienfaisante et épanouissante qu’il eût été fou de la réprimer plus longtemps.
L’ami à qui je l’ai emprunté doute parfois de son talent. Comment est-ce possible ? J’espère qu’il lira ton commentaire.