appel-a-etre

Qu’as-tu à transmettre?

Sinon la vie,
le désir d’être,
l’encouragement à être
chez autrui.

Si son être
ne m’indiffère pas,
c’est que je suis lié.

Bien sûr,
il y a cette séparation
qui fait que l’autre
me sera à jamais
insaisissable.

Il est mystère,
merveilleux mystère.

Souvent inaccessible
à lui-même.

Mais un jour,
nous nous retrouverons.

C’est une conviction
fondamentale que j’ai
et que je ne saurai
argumenter.

Nous nous retrouverons.
Non seulement nous nous verrons
tel que nous sommes
et nous nous reconnaîtrons,

Mais il y a plus encore.

Nous nous révélerons
comme infiniment et intimement
liés.

Il ne peut pas y avoir
de division de l’Être.

Et tout cet appel à être
que je perçois en toi,

qui est ton appel à être
mais qui est le mien aussi,

en éveillant
et faisant tressaillir
mon être,

ne peut pas mourir.

L’appel à Être
est toujours signe d’éternité.

C’est pourquoi aujourd’hui
ton être m’est à la fois
familier et insaisissable.

J’ai le désir que tu sois,
que tu t’éveilles et te déploies,
et le désir de te retrouver
un jour secret de l’éternité

Où cela fait nous fera
sourire, et même rire.

Car toute retrouvaille
est joyeuse.

Et cette complicité qui nous lie
sera retrouvaille.

J’ai dit désir ?
C’est-peut-être un besoin fondamental.
Celui d’être, justement.

Qu’as-tu à transmettre ,
me demandai-je.

Rien.
Rien sinon d’être,
sans intérêt ni désir particulier,
Seulement être
pour t’inviter
à être aussi.

Z – 14/08/2015

source photo : les frères Cannata, Travis et Troy, sur fashionablymale

je-suis-parfait

 

Je suis parfait, non pas parce que rien ne me manque, mais parce que, à l’instant, je ne peux être autre chose que ce que je suis. Il s’agit d’apprécier cet être parfait bien que fragile, car il recèle en son sein mille possibilités, mille facultés.

 

Alexandre Jollien

des-choses-a-dire

 

Je voudrais écrire,
je ne sais pas comment faire.

Je voudrais écrire
J’ai tellement de choses à dire.

La vérité, c’est que je ne sais
Même pas lesquelles.

Mais j’ai des choses à dire.

Elles viennent de tréfonds
Que je ne connais pas
Même s’ils sont miens.

Il y a des choses à dire.
Des choses qui veulent s’exprimer.
Des choses qui veulent être.

Etre ?

Est-ce une partie de moi
Qui toque à la porte
Et dit : « ouvre-moi » ?

Peut-être.

J’ai des choses à dire.
Je suis retenu par la convenance,
Par le temps qui passe,
Par de multiples dispersions.

Et pourtant
Je ne suis qu’Un
Et j’ai des choses à dire.

Quoi ?

Zebulon

Source photo : Thomas Bunker, par Cristiano Madureira.

Perception

 

 

 

” Il est bon de distinguer trois niveaux de perception du monde qui nous entoure. Il y a celui du réel (celui de Dieu), que nous ne verrons jamais. Puis à partir des manifestations partielles de ce réel, chacun d’entre nous organise sa propre vision de ce que nous croyons être la réalité. Enfin, nous élaborons un discours pour partager avec d’autres sur ce que nous vivons. Un décalage existe entre ces trois niveaux, Dieu, la réalité construite et les propos tenus. Sauf pour Jésus qui se situe à la fois en Dieu, dans son époque et  à travers les propos tenus avec les uns et les autres. En nous concentrant sur son message, nous risquons de ne rester que sur le plan le plus superficiel, alors qu’il est venu pour nous laisser entrevoir que Dieu est bien plus grand, et désire partager avec nous une relation d’être à être.”

 

Jacques POUJOL
interviewé pour le journal La Vie

couleurs

 

Tu mets des couleurs dans ma vie

 

Quel drôle de garçon tu es.
Tu mets des couleurs dans ma vie.
Tout en douceur.

Tu souris, tu t’étonnes, tu t’émerveilles,
Tu surprends, tu t’inquiètes
Tu questionnes.

Tu donnes et tu reçois si simplement.
Tu mets des couleurs dans ma vie.
Sans rien faire
Sinon d’être toi.

Et c’est rafraîchissant, c’est apaisant.
Avec quel naturel tu le fais
Et tu me réveilles, tu m’éveilles à moi-même.

Je te regarde vivre,
Je m’émerveille de ta beauté.
De plus en plus, je la discerne et sais mettre un nom sur elle
Elle est simplicité , elle est vérité,
Elle est générosité.

couleurs-sweet-bleu

Tu te donnes, mon ami,
Comme jamais on ne s’est donné à moi.
Tu te donnes, sans complexe et sans pudeur,
Tu donnes ton cœur, tes doutes, tes questions,
Et tu es tellement beau.

Tu mets des couleurs dans ma vie,
Ce n’est pas seulement le sweet bleu vif
que tu portes à même la peau,
Ni même ton boxer rouge si sexy.
Non, c’est tout toi.

Si longtemps que je t’attendais sans le savoir.
Tu es un cadeau de l’univers
Dans ma vie.

 

Zabulon

 
Couleurs-Franckie-Cammarata

[sources photos : MaximVanderstappen, en sweet bleu,
et Francky Cammarata en boxer rouge, modèle pour Simons :  ici;
le body painting, ]