Et s’il s’avère que je passe
par toi
pour me trouver, moi,
c’est qu’il y a en toi
quelque chose de moi
que le soi, l’être universel,
a probablement déposé là,
quelque chose de commun
qui nous met chacun sur notre route,
– peut-être la même.

Pour un soir, un jour, pour la vie,
voilà de l’eau et du pain,
voilà de la substance, de l’esprit,
pour continuer chacun son chemin.

C’est un peu comme une carte au trésor.
Tu cherches, tu trouves, tu t’extasies,
tu partages ou tu gardes pour toi.

Tu t’ouvres à toi-même,
et l’autre est là
qui s’ouvre à lui-même aussi
peut-être.

Un jour,
j’ai rencontré celui qui m’a éveillé
à l’amour.
Il m’a laissé aller,
Il a pris son propre chemin.
Mais, quelque que part en moi,
il s’est créé un espace
que rien d’autre n’a pu combler depuis.

Le lieu de notre rencontre,
le lieu où se rencontrer soi
et rencontrer l’autre
sont la même chose.

Un espace qui reste ouvert.
Tant mieux si d’autres en profitent.
Mais toi, l’ami qui a ouvert cet espace,
tu y es éternellement
le bienvenu.

Z – 20/05 et 31/05/2024
(Ce texte prolonge le précédent).

Photo : Carlos Santollala et John Tuite photographiés par Ruben Tomas dans le magazine Behind the blinds (août 2015).

Une personne qui ne marche plus au son des tambours de la société et qui danse sur la musique qui jaillit d’elle-même : voilà une excellente définition de l’être éveillé.

Anthony De Mello

 

Anthony De Mello est un prêtre indien, jésuite, né à Bombay en 1931 et décédé à New York en 1987. Psychothérapeute et spécialisé dans l’accompagnement des personnes,il a publié de nombreux ouvrages de spiritualité.

 

Source photo : danseur de rue à Cuba, photographié par Omar Z. Robles

Cessez d’être un élément passif de la société,
et croyez que les vieux récits de haine et de culpabilité
sont à l’oeuvre dans votre esprit.
Plus vous croyez vos pensées, plus loin de votre vérité vous êtes.

Nous avons besoin de vous, pleinement ici, dans le moment présent !
Rencontrez la vie avec tout ce que vous avez.

Il est temps d’envoyer promener tout ce bruissement,
de faire partie de la solution
et d’aider à mettre fin à notre souffrance collective.

Il n’y a rien de plus puissant que de savoir que la compassion triomphe de la haine.

Je suis ici en tant que force du bien.
Je m’engage à aider l’évolution de notre société.
Rien et personne ne peut m’éloigner de ce que je suis venu faire ici.

Paix à tous !

Sah D’ Simone, enseignant en méditation

Source image et texte : page Facebook de Sah D’Simone

 

Avant,
j’avais toujours un morne livre entre les mains…

Aujourd’hui,
l’amour m’a offert une très joyeuse clochette !

Avant,
ne sortaient de ma bouche
que tristes litanies ou ennuyeuses prières…

Aujourd’hui,
voici que jaillissent de moi
poèmes pétillants, chants et quatrains.

Rumi

 

 

—-

Et s’il faut une piste d’exploration… Avant je lisais des  prières, je cherchais des mots, j’accumulais des connaissances, je remplissais ma tête, mais peut-être sans y être vraiment, comme si cela devait venir de l’extérieur. Maintenant, avec le son qui sort de la clochette et remplit l’espace, cette vibration qui m’est extérieure mais qui remplit tout mon être, cette onde avec laquelle mon coeur peut vibrer en harmonie avec lui-même et avec toute chose autour, je suis vraiment présent. Et de mon coeur peut jaillir la présence.

Ajoutons que les poèmes ne sont pas fait pour être lus, ils sont faits pour être vécus. Ils jaillissent du vécu et ne peuvent toucher et aider que ceux qui sont prêts à s’en imprégner et à les laisser vivre ne eux.

Z.

Source photo : cloche tibétaine sur Pinterest

dormeur

L’oiseau du matin chante.

Comment sait-il que l’aurore va poindre, alors que le dragon de la nuit enlace encore le ciel de ses replis glacés et noir ?

Dis-moi, oiseau du matin comment, au travers de la double nuit du ciel et des arbres, il trouva son chemin jusque dans tes rêves, le messager qui surgit de l’Orient ?

Le monde ne pouvait te croire lorsque tu t’es écrié : “Il vient, le soleil, et la nuit n’est plus.”

Ô dormeur, éveille-toi !

Découvre ton front, dans l’attente du premier rayon béni de lumière, et chante avec l’oiseau du matin en joyeuse ferveur.”

Rabindranath Tagore, in L’offrande lyrique.

source image : www.trentonthegreat.com