(…) Non, la question du genre n’est pas une “théorie”, ce sont des personnes bien réelles, personnes différentes dans leurs genres, c’est un fait et non une lubie.
Quand on est transidentitaire, on se rend compte que l’on est femme avec un corps d’homme ou homme avec un corps de femme et l’on veut simplement avoir le corps qui correspond à son identité. De même, quand on est intersexe ( né avec une partie souvent atrophiée des deux sexes), à l’âge de l’adolescence se révèle que l’on est homme ou femme, et l’on veut que son corps corresponde à son identité, être ce que l’on est.
Messieurs les censeurs, qui êtes-vous pour savoir mieux que ces personnes quelle est leur sexualité ou leur identité? Qui êtes-vous pour rejeter ce qu’elles sont et leurs transformations pour être des hommes ou des femmes comme les autres? C’est dans ce combat et son accompagnement d’humanité qu’est la Bonne Nouvelle.
Laurent Schneider,
Diacre permanent engagé dans l’association L’Hêtre (Mulhouse, 68),
association qui accueille de jeunes personnes homosexuelles, transidentitaires, rejetées par leurs familles et la société du fait de leur différence.
Source texte : courrier des lecteurs dans la version papier du magazine “La Vie” du 20 octobre 2016, (reproduction avec autorisation de l’auteur).
Source photo : James Charles, un jeune newyorkais de 17 ans qui s’est fait connaître en choisissant de pratiquer sur lui-même le maquillage pendant un an/. Il a fait la une de cover-girl et publie aujourd’hui ses photos et conseils de maquillage sur instagram.