un-jour-on-se-rencontrera

Un jour, on se rencontrera

Un jour
On se rencontrera
C’est forcé

Sinon
Quel sens
Je pourrai donner
A ce qui arrive

Pourquoi
Tes mots me touchent

Pourquoi
Je me sens bien
Quand tu parles

Pourquoi
Je me sens vivre
Et revivre

Peut-être
Nous sommes-nous
Déjà rencontrés
D’ailleurs

Va savoir

Dans ce monde
Dans l’autre monde
Dans l’entre deux mondes

Un jour
On se rencontrera
Et on saura

On saura
Pourquoi on est là
Pourquoi on se croise

Pourquoi toi tu es là
Au moment où moi je suis là
Pourquoi c’est ainsi

Un jour
on se rencontrera
Forcément

Dis
C’est pas vrai
Que tu es venu pour moi

Pour me toucher,
Me remplir,
Me nourrir

De beauté
Et de vérité

Et me ramener
A ma source ?

Ma source
Ca pourrait être toi
Mais non tu n’es pas une source
Tu n’es qu’un canal
Un dépositaire
Un serviteur
Peut-être même à ton insu

Nous abreuvons-nous
A une source commune ?

Dis
Un jour
Est-ce qu’on se rencontrera ?

Est-ce que tu ne sens pas en toi
Les mêmes choses que moi
Est-ce que tu ne le reçois pas
Comme un appel à aller plus loin
A nous abreuver à la source
A suivre la source
Ou l’élan
Ou la vie
Qui nous
Est
Donnée ?

Euh
Non ça n’a pas l’air sûr…

Comment tes mots
Peuvent-ils
Me toucher
Me remuer
Me secouer
M’éveiller
A ce point
Et que tu ne le sentes pas
Ne veuilles pas
Ne désires pas
N’envisages pas
Aller plus loin

Tu m’effleures
De tes mots
Tu m’éveilles
Faiseur de mots
Tu m’éveilles
Tu réveilles la source
Et tu passes ton chemin
L’air de rien
Tu as tant d’autres chats à fouetter

Ah sais-tu
Cette peur de la solitude
Que tu réveilles
En même temps
Que ma capacité à la beauté ?

J’ai peur
De la vivre seul
Je ne veux pas
La vivre seul

Et même
Si je sais
Si je sens
Que toi aussi
Tu portes
Ta solitude

Je vois bien
Que s’il est un lien
Entre nous
Il n’est pas
De cet ordre

Un jour
On s’est rencontrés
C’est sûr

On s’est rencontrés
Avec des mots
Avec tes mots
Et c’était beau

Tu es passé
Avec tes mots
Ou c’est moi
Qui suis passé par là
Et qui ai capté
Des mots
Qui ne m’étaient pas
Destinés
Va savoir

Toujours est-il
Que tu es passé
Faiseur de mots
Et tu m’as éveillé,
M‘a touché
M’a surpris

Et je suis là
A me demander
Pourquoi
Ou bien encore
Ce que je vais
En faire

Tu es passé
Poète
Dessillant à nouveau mes yeux
Sur l’invisible
Et m’invitant à entrer
Dans le chant de l’univers

Et toi
Où es-tu maintenant
Crois tu vraiment
Que j’ai la force
De continuer seul

Pour moi
Mais ce n’est peut-être
Que moi
L’invisible
Si beau et attirant
Qu’il soit
Ne suffit pas
Il me faut avancer
Avec d’autres cœurs
A l’unisson

En seras-tu
Ou pas
Ou qui ?

Un jour
On se rencontrera
C’est sûr

Un jour
On se rencontrera
Peut-être pas.

Z- 29/11/2016

Source photo : photo trouvée sur www.mengwong.com, site désactivé depuis la publication de l’article, et sinon on la trouve par exemple ici : www.centrostudi.eu

pélrinage rituel en Inde

. . . Regarder au-delà du savoir
pour embrasser l’unité.
Tout en vous apaisant, respirez la
parole vivante qui restaure la création.
Partagez le feu spirituel et laissez la
lumière mystique de Dieu vous remplir
en abondance.

En fin de compte il n’y a qu’une seule vérité,
une seule réalité, pure et sacrée :
Que le pouvoir de l’amour imprègnera
et surpassera toutes choses.
Nous nous reposerons dans un accomplissement parfait
qui sera émerveillement.

Nous ne sommes pas seuls, nous sommes dans
le déroulement même de la vie mystique.
Nous ne pouvons être heureux que pour autant que
la gentillesse et la vie qui circulent à l’intérieur,
illuminent l’extérieur.

Les mots sont des ombres ; les actes naissent
de la vraie compassion et de l’amour.
Une vérité reçue dans le calme que nous partageons
dans les moments au-delà du temps,
touches fugaces d’une ultime
étreinte totale.

Au cœur de tout cela, se trouve le plus
sacré et le plus simple de tous les mystères :
Nous sommes aimés, purement
et simplement.

 

 

Extrait d’un poème sanscrit âgé de 5 000 ans,  traduit en anglais par Michael Meehan, SJ et publié dans
Mysticism and the New Age: Christic Consciousness in the New Creation by George A. Maloney, SJ (Alba House, 1991),  et cité par Michael J. Bayly sur son blog thewildreed.

Source photo : pèlerinage rituel en Inde via case-des-hommes

Regard

Qu’y-a-t-il dans le regard de l’homme ?

Cette profondeur,
Cette étincelle parfois,
Qui permet de contempler sa beauté.

Sa beauté,…ma beauté,
Comme une promesse.

La plupart du temps,
Les yeux sont comme éteints, inexpressifs,
Et c’est le reste du visage qui s’exprime.

Passions du moment,
Emotions qui passent,
Peurs et ardeurs,
Crispations et fixations.

Et pourtant…
Au fond des yeux, il y a encore cette lueur.
Elle est d’ailleurs et elle est d’ici.
Elle est toi, comme dormante à toi-même,
Et elle me réveille, moi.

Et pourtant, je voudrais te la rendre, mon ami
Car elle est toi, elle vient de toi
Elle est part de toi indestructible.

Quel est donc ce mystère,
Par lequel tu me révèles à moi-même
Sans t’en apercevoir ?

Tu réveilles le feu en moi
Le nourrit, l’embrase,
Pour toi et les autres êtres,
Et ne t’en aperçois point,
Ou n’en es pas touché.

Quel est donc ce mystère ?
Pourquoi, comment, suis-je touché
Par cette beauté qui me réveille
Et qui n’est pas de moi ?

Voilà la suite du mystère :
Je suis incapable de produire en toi
La beauté que tu produis en moi.

Pourquoi, pourquoi ?
Je voudrais tellement que tu connaisses,
Toi aussi, cette promesse d’éternité.

Pas le moment,
Ou seulement pour moi,
Ou… quoi ?
Il faut accepter de ne pas savoir parfois.

Dans ton regard,
Au-delà, tout au fond,
Très loin, en toi,
Cette promesse d’éternité.

Zabulon– 10/11/2014

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Tes cheveux sont des rayons de miel,

Tes yeux,

la douceur des réveils.

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Ton regard,

un clin d’oeil du soleil,

Et tes traits,

une pure merveille

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Tes épaules graciles

et ton torse fragile

Candeur d’un horizon

Offert en tentation.

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Ton bras gauche posé sur ton ventre effilé,

Comme pour séparer désir et volupté,

Invite à goûter délice et suavité

Qui naît du velouté

du rieur pré livré.

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Et quand l’intimité à mes yeux tu dévoiles

offrant la nudité de ton corps plein d’étoiles,

L’ivresse de mon âme fascinée

porte mon coeur à l’extase embrasée !

 

 

[Source : Loquito / http://anotherdaylight.wordpress.com]