Je viens , Seigneur, j’arrive,
Attends-moi !
C’est si dur de retrouver le chemin,
Je me suis égaré dans les méandres de ma vie.
Je suis perdu, je ne sais même plus
de quel côté me tourner.
J’entends seulement
cet appel au fond de moi,
cette aspiration,
cet appel à être.
Et je sais que c’est toi qui m’appelles.
Oh, si je savais trouver le chemin
qui me mènera à toi.
Habiter dans mon coeur,
Habiter dans mon centre,
cette chambre sacrée
où tu m’attends.
Je viens, Seigneur, j’arrive,
Appelle-moi, appelle-moi encore !
Tu es comme un phare dans la nuit
qui indique la direction vers laquelle aller
et le refuge qui m’attend.
Tu es la lumière qui brille dans la nuit.
Et même si tu es plus lointain parfois
que ta brillance ne semble le suggérer
– je te croyais plus proche –
je ne te quitte pas des yeux
et tu es l’espoir qu’un jour j’arrive à bon port.
Je viens , Seigneur, j’arrive,
Attends-moi !
& & &
Ca, c’est mon cri du coeur,
un coeur à la dérive,
depuis si longtemps.
& & &
Depuis quelque temps,
il y a quelque chose de nouveau.
Indescriptible, au delà des mots.
Quelque chose comme la Présence,
la certitude de la présence,
Présence Active.
Je n’ai rien à faire pour te trouver,
je n’ai rien d’autre à faire qu’être,
et je me rends compte que, chaque fois,
que j’essaie de faire quelque chose pour te trouver,
je sors de mon être
et j’empêche moi-même la rencontre
alors que tu es déjà là.
C’est toi qui viens à mes devants,
c’est toi qui me cherches,
et chaque fois que je veux te trouver,
chaque fois que, malgré moi ,
j’entreprends quelque chose pour te rejoindre,
je m’éloigne encore plus loin.
Je crois être perdu au milieu des eaux,
je m’affole, je m’agite
et je voudrais tellement te plaire,
être à la hauteur,
que faire, mon Dieu, que faire ?
Et toi tu dors, paisiblement, sans crainte,
dans la barque de ma vie,
et les tourbillons du moment.
Rien à faire, juste à être,
Rien à faire,
C’est toi qui viens.
C’est toi qui es.
Déjà là.
Viens, mon Seigneur,
ma plénitude,
mon Dieu,
mon Roi !
Zabulon