Tu es beau comme un prince,
Mon ami, comme un prince.
Nul orgueil, nulle prétention,
Seulement cette grandeur
Dont tu n’es pas même conscient
Et qui vient de ta profondeur
Tu es beau comme un prince,
Les yeux clairs et limpides,
Et cette étincelle d’amusement
Qui est à la fois découverte et générosité.
Tu es beau comme un prince,
Sans être drapé de fils d’or ou d’argent,
Ta prestance ne tient pas à l’apparence,
Elle vient de plus loin que toi.
Fils de berger et fils de roi.
Homme au cœur pur,
Capable de voir en l’autre
Plus que lui-même.
Tu es beau comme un prince, mon ami,
A la fois, fils de David et de Jonathan.
Zabulon
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Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,
je t’ai engendré. »
(Psaume 109,3)
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« Va tranquille,
puisque nous avons l’un et l’autre
prêté ce serment au nom du Seigneur :
que le Seigneur soit entre toi et moi,
entre ta descendance et ma descendance,
à jamais! »
(Jonathan à David, 1 S 20,41-42)