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Je rêve du jour où le travail sera vraiment libération,
où l’on pourra agir selon son coeur
– créer, faire, servir, enseigner, etc. –
et en vivre sereinement,
sans crainte matérielle.
La société actuelle a tout misé sur le pouvoir marchand,
et son succédané le pouvoir financier.
Cela contribue à nous détourner de ce que nous sommes
jusqu’à nous faire oublier d’être parfois.
Or, il n’y a qu’un pouvoir qui compte,
celui d’être.
Viens Seigneur,
apprends-moi à me recevoir de toi,
à m’accepter tel que tu me veux,
à être vivant selon ton coeur et ton bon vouloir,
en tout instant, en toutes choses,
si petits soient-ils.
Il n y a pas de petit travail,
parce qu’il n’y a pas de petite façon d’être.
Zabulon
Le 1er mai, fête du travail en de nombreux pays, est aussi la fête des travailleurs, et parmi eux
de Joseph, le charpentier. Voici un texte publié par l’excellent site www.cristianosgays.com (en espagnol).
Vivías del trabajo cotidiano,
fuiste un trabajador, un simple obrero;
¿tu fidelidad?: -“es José el carpintero”-,
un humilde currante, un artesano.
Trabajo en el que fuiste nuestro hermano;
un trabajo de honrado jornalero
que en todo cuanto hace pone esmero,
porque sabe que Dios usa su mano.
Patrono del trabajo y su salmista,
-manos callosas y dedo vendado-
enseña al hombre de hoy, tan derrotista,
a vivir su trabajo ilusionado,
más alegre, cristiano y optimista,
más solidario y más humanizado.
*
Tu as vécu dans le travail quotidien,
tu étais un travailleur, un simple ouvrier ;
Ta fidélité ? – ” C’est Joseph le charpentier ” -,
un travailleur acharné humble, un artisan.
Travail dans lequel tu fus notre frère ;
un travail d’honnête journalier
qui s’applique dans tout ce qu’il fait,
parce qu’il sait que Dieu utilise sa main .
Patron du travail et son psalmiste ,
-mains calleuses et pansement au doigt –
enseigne à l’homme aujourd’hui, si défaitiste ,
à vivre son travail de manière enthousiaste ,
plus heureux, chrétien et optimiste,
plus solidaire et plus humain .
José Luis Martínez SM